Deshaies est ouvert à discuter

HOCKEY. Le maire de Louiseville Yvon Deshaies dit demeurer disponible pour rencontrer les membres de la direction du Bellemare, mais se dit déçu de ne pas avoir été mis au parfum plus tôt de leur réflexion remettant en question l’avenir de l’équipe à Louiseville.

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«J’ai parlé avec l’organisation au début de la saison, mais je n’ai eu aucun autre contact avec eux. Je sais qu’il y avait un manque à gagner, mais on ne s’est pas reparlé pour regarder ça. Je ne pense pas que ce qui a "mangé" la saison soit le fait qu’ils aient joué à l’extérieur. Par contre, je suis très ouvert à discuter avec eux, je les écouterai et je suis prêt à négocier s’il le faut», indique Yvon Deshaies, qui s’est dit déçu de ne pas avoir été invité lors de l’ouverture officielle de la saison comme c’était le cas par les années passées.

Une dette à régler

La Ville de Louiseville a confirmé à l’Écho de Maskinongé que le Bellemare lui doit 5 524 $ pour la saison 2014-2015. Cette somme est reliée à la location de la glace et l’exploitation d’un point de vente de produits alcoolisés au Centre sportif de Louiseville. L’administration municipale a déjà envoyé un état de compte aux dirigeants, mais depuis, elle est sans nouvelle.

Le maire de Louiseville ne veut pas s’avancer quant aux solutions qui pourraient être mises de l’avant pour aider l’équipe de hockey senior parce qu’il devra écouter les besoins de l’organisation et rencontrer la directrice des loisirs pour discuter de la problématique. «Je ne peux pas m’embarquer là-dedans tout de suite. Il faut parler avec le Bellemare, la directrice des loisirs, le hockey mineur et se concerter pour regarder ce que l’on peut faire pour que tout le monde soit content», ajoute Yvon Deshaies.

Malgré tout, il espère que l’équipe reviendra à Louiseville l’an prochain. «On veut conserver l’équipe chez nous. C’est très bon pour notre économie locale et ça amène beaucoup de monde à Louiseville. Quand tu vas à l’extérieur, les gens nous parlent de notre équipe et j’y crois. Il faut qu’elle reste à Louiseville, mais il va falloir discuter avant de sauter aux conclusions.»